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Récit d’Ironman FRANKFURT 2023 par Salah

Ironman de Frankfurt 2 juillet 2023

2023 est pour moi une année exceptionnelle, car j’ai enchainé les expériences : 

* Préparation de la VAE ingénieur (dossier, mémoire et Toeic)
* Membre du jury de la cour d’assise de Rennes sur l’affaire du magicien Pédophile
* Travaux à la maison (cuisine, terrasse …)
* Changement du poste avec une restructuration de l’entreprise
* Ironman de Frankfurt
Lorsque je me suis inscrit à cet Ironman en Allemagne, je ne savais dire qu’une seule phrase dans la langue de Goethe : « Ich weiss nicht was soll es beudeuten dass ich so traurig bin » – « Je ne sais pas pourquoi je suis aussi mélancolique aujourd’hui ».
Comme je pressentais qu’il serait difficile de placer cette citation durant la course, je me suis connecté sur Google Trad et j’ai également appris à dire : « Hilfe, hilfe, ein krampf » – « au secours, une crampe ! ». Moins poétique mais certainement plus utile pour les 3,8 km de traversée du lac (Langene Walsee) qui me hantent… surtout quand j’ai appris que la température de l’eau est à 25°C. Mais je me rassurais en me disant qu’ils allaient tout faire pour que la combi soit autorisée.
Frankfurt,
Dimanche 02 juin 2023,
Il est 3 heures du matin et je suis devant mon gatosport et mon mug de café, dans ma chambre Airbnb. Je n’ai pas plus faim qu’envie de prendre le départ de cet Ironman.
Je suis concentré sur ma course et à la veille de mes 44 ans je suis aussi en train de me demander pourquoi je m’inflige une telle chose, moi qui n’ai jamais dépassé la distance L. J’éprouve de l’angoisse. Mais prendrais-je le départ si je n’éprouvais pas cette peur de l’échec ?
Cela fait quelques semaines que j’oscille entre doutes et excitation. Mais cette même fébrilité est là lorsque je prends le départ d’un L Frenchman, alors il n’est pas étonnant d’éprouver cette sensation au départ du monstre Ironman avec ses 3,8 km de natation, 180 km de vélo (182 à Frankfurt) et 42,195 km de course à pied.
Ce matin, à cette heure matinale, c’est la peur qui prend le dessus. Je suis d’autant plus angoissé que la température du lac où nous nagerons est à 23,5 degrés (je viens de vérifier sur mon portable mais ce n’est pas très fiable) et que les combinaisons sont interdites à partir de 24,5 degrés. L’épreuve de la natation sans la flottabilité apportée par le néoprène me compliquerait bien les choses, moi qui suis un piètre nageur.

4h15 : Je quitte mon Airbnb pour me rendre à la navette de départ, située à 25 mn de marche. Il fait encore nuit. Des coureurs sortent de différents immeubles. Cela me fait penser aux petites tortues qui, à peine sorties de l’œuf, avancent, déterminées à rejoindre l’océan.
Je croise aussi quelques noctambules dubitatifs face à ces femmes et hommes en trifonction moulante dans la rue.
4h45 : La navette démarre pour 30 mn de trajet. Je suis debout. Je ne suis plus à ça près.
5h45 : Après un embouteillage de navettes qui nous a contraints à finir le dernier kilomètre à pied, j’arrive dans le parc à vélos. Le jour se lève. A peine entré, j’entends un coureur dire à son camarade : « Regarde, ils la mettent ». Je comprends tout de suite de quoi il s’agit et, pour me rassurer définitivement, je scrute le fond du parc à vélos.
Effectivement, après avoir réglé et gonflé leurs vélos, les triathlètes enfilent leur combinaison. Ouf ! Elle a donc finalement été autorisée par le comité de course.
6h20 : Près de 3.000 coureurs en néoprène noir et bonnet de bain rouge sont rassemblés sur la plage. Dans quelques minutes, le départ des professionnelles femmes, puis un handisport, et enfin nous nous élancerons par groupe de 6 toutes les 4 secondes. Je me place dans le SAS >1h30.
Pour l’heure nous sommes encore tous ensemble, chacun face à son propre défit, chacun face à son Everest.
La sono crache une musique galvanisante, puis un clapping des 3.000 concurrents est lancé, sous le bruit de l’hélicoptère de la télévision allemande qui diffuse en direct cet événement, championnat d’Europe oblige.
Le coup de pistolet retentit alors que s’élèvent d’immenses flammes pyrotechniques. Les professionnelles femmes courent et plongent à l’eau, bientôt suivis par les autres concurrents. Nos 3.000 cœurs battent à l’unisson. SAM choisit de se mettre dans le premier sas (les plus rapides), je choisis le dernier > 1h30 (les plus originaux).
7h00 : Je vais rentrer dans l’eau parmi les derniers. Je viens de donner ma bouteille d’eau vide à un spectateur pour qu’il la jette dans une poubelle. Il a accepté avec sourire et m’a soudainement pris dans les bras pour me donner une forte accolade. Surpris, je suis touché par ce geste de respect et d’affection.
Mes premiers mouvements de crawl me libèrent. Je ne suis plus dans le doute, je suis parti pour cette folle aventure.
Je m’efforce de tenir le cap des grosses bouées jaunes et oranges qui marquent le parcours que j’ai appris par cœur : d’abord un rectangle de 1,5 km, puis, après un rapide passage sur la plage, un grand triangle de 2,3 km.
Je termine la première partie de 1,5 km en 45 mn, ce qui est un temps normal pour moi. Après quelques pas courus sur la plage, je m’élance pour le triangle de 2,3 km.
Je ne peux m’empêcher de faire toutes sortes de calculs afin de me rassurer sur le fait que je sortirai avant la barrière horaire de 2h20 pour cette première épreuve. Je pense à Cédric, un Belge rencontré la veille, qui retente l’Ironman après avoir été éliminé dès la natation il y a trois ans. Sorti de l’eau au-delà des 2h20 autorisées, les arbitres lui avaient pris son dossard et ne l’avaient pas laissé partir à l’épreuve de vélo.
J’ai maintenant le soleil en face et il est très difficile de se repérer. Un nageur s’est mis à la brasse pour mieux s’orienter. Je le suis quelques mètres puis le dépasse (et c’est rare que je dépasse en natation).
Dernier virage, dernière ligne droite de 800 m. Je sens l’arrivée d’une crampe. Je fais quelques étirements avec ma jambe droite, sans cesser de nager. Ça marche : kein krampf !
Il doit maintenant rester 400 m. J’entends la sono sur la plage. Ça me motive.
200 m. Beaucoup de kayaks et bateaux en haie d’honneur. Puis la plage. Je suis sauvé. Pour moi, la course va commencer.


Des spectateurs m’applaudissent chaleureusement. Je comprends qu’ils saluent l’effort et non le chrono, l’homme et non l’athlète. Ça me touche.
J’enlève mes lunettes, mon bonnet et cours sur le tapis. Je regarde ma montre. Il est 8h41. J’ai mis 1h41, ce qui n’est malheureusement pas une contre-performance pour moi. Mais j’ai une bonne avance sur la barrière horaire qui empêche de quitter le parc à vélo à compter de 9h30.
Je récupère mon sac bleu et m’assois dans la tente vestiaire. Je dépose mon bracelet puce pour ne pas gêner l’enlèvement de la combinaison lors du passage de la cheville gauche. J’enfile des jolies chaussettes, achetées au village Ironman et je comprendrais plus tard que c’est une grosse erreur (elles taillent grand et favoriseront les ampoules pendant la course à pied).
Casque sur la tête, chaussures vélo aux pieds, je fonce récupérer mon vélo dans le parc déjà bien vidé.
08h53 : Premiers tours de roues. Même si, physiquement, le plus dur reste à venir, je sais que, à partir de maintenant, j’ai les armes pour me battre. J’ai survécu à l’étape de la natation et j’ai vraiment envie d’en découdre maintenant, sur la terre ferme.

Je ne vois pas passer les 20 premiers km. Le parcours est totalement plat et je ne quitte pas les prolongateurs. Je les parcours à 34 km/h.
Les premières côtes arrivent ensuite. Les habitants des villages traversés ont installé des chaises devant chez eux et nous encouragent.
Une zone de 500 m de pavés nous chahute, dans un joli village.

Sorti à la fin de la natation, je passe mon temps à dépasser des cyclistes sans jamais me faire reprendre.
Une connexion se crée entre moi et les supporters. Dès que j’aperçois un groupe, je lance une « Olé », pour occuper l’esprit, cela jusqu’à l’arrivée.
Km 85 : Je suis dépassé par le premier de la course qui m’a pris un tour (sur les 2 boucles de 91 km formant le parcours). Je suis vraiment impressionné. La différence d’allure est telle qu’on croirait qu’il est à moto.
Km 91 : Retour à Frankfurt avant de repartir pour la deuxième boucle.
Je commence à avoir chaud. Je mange peu mais bois beaucoup. Des ravitaillements sont installés régulièrement. Des bénévoles nous tendent de beaux bidons estampillés Ironman avec de l’eau fraîche ou du coca, au choix. Il suffit alors de jeter son vieux bidon dans la borne dédiée et de repartir avec le neuf.
Km 120 : Je suis bien. Je commence à faire le compte à rebours et à me dire que je pourrai commencer le marathon vers 16h.
Km 140 : Sur le bord de la route, un jeune enfant avec ses parents, m’encourage avec enthousiasme. Je me vois à son âge. Il me touche, je ne sais pas pourquoi. Je ralentis et lui tends mon bidon Ironman avec un sourire. Il le saisit et se tourne immédiatement tout fier vers sa maman qui lui décroche un sourire attendri.
Km 155 : J’ai chaud et je commence à avoir mal un peu partout, surtout à la nuque. Envie de me redresser. Je m’aperçois alors que cela fait environ 5h30 que je pédale. Je décide de m’arrêter, le temps d’une envie naturelle. Grand bien m’en a pris car je n’ai plus mal quand je repars 2 mn plus tard et je termine sans grande souffrance.

15h50 : Arrivée à la transition 2 après 6h57 pour les 182 km (1.600 m de D+), soit 26.2 km/h de moyenne, je dépose mon vélo, puis prends le temps de mettre mes chaussures, ma casquette Ironman et c’est parti pour un marathon !
15h55 : Déjà 8h56 de sport au moment de l’entrée sur la piste du marathon.
Le marathon consiste en 4 boucles de 10,5 km de part et d’autre du Main, sur les quais.
À chaque passage de boucle nous recevons un chouchou de couleur différente. Au quatrième chouchou on repart sur le parcours mais à la moitié on tourne vers le tapis rouge à droite pour atteindre le graal à 200 m de là.
L’avantage de ces boucles est de nous replonger au milieu des coureurs (certains ayant plus de tours que d’autres).

Je rentre donc sur le circuit et à deux km environ, je rejoins SAM qui porte déjà 2 chouchous au poignet droit. Il a donc plus d’un tour d’avance sur moi. Je repars, heureux d’avoir vu SAM, mon poto. Je ne peux imaginer que ce marathon sera un calvaire pour ce champion, qui tombera à 6km de l’arrivée mais se relèvera dans la tente des secours et ira chercher en lui la force nécessaire pour terminer le marathon et franchir la Finish Line.
Je n’avais pas appréhendé particulièrement ce marathon, s’agissant de la discipline où je suis le plus à l’aise (je l’ai couru en 02h55 à Rennes en 2019). Mais là, je me rends très vite compte que ça va être difficile. Il fait lourd mais avec un peu d’air. Je ne cherche pas à maintenir un rythme. Je m’efforce juste de courir d’un ravitaillement à l’autre, soit environ des bonds de 3 km.
Et à chaque ravitaillement, je m’arrête et tente de faire baisser la température de mon corps : je bois un verre d’eau, m’arrose la tête, je bois un verre de coca bien frais, mets des glaçons dans ma casquette, encore un verre d’eau, une éponge mouillée sur la nuque, et je me remets à courir jusqu’au ravitaillement suivant où je recommence ce cérémonial, toujours dans le même ordre.
A la fin du premier semi, la douleur de ma cheville se réveille. Je prends conscience que le deuxième semi va être un vrai calvaire pour moi. Je cours comme un automate en alternant course et marche.
Au fil des tours, les chouchous s’accumulent sur mon poignet droit. Je m’accroche aux supporters, qui nombreux sur les bords du parcours m’encouragent. Certains me parlent en français en voyant mon prénom et le drapeau tricolore sur mon dossard.

Je m’accroche à l’idée que le plus dur est fait, que c’est le dernier tour en entier. Je m’efforce d’occuper mon cerveau pour l’empêcher d’écouter ma cheville qui me fait de plus en plus souffrir.
C’est à ce moment-là, que ma montre, achetée spécialement pour l’Iron, me lâche (batterie déchargée). Je suis dégouté, perturbé dans mon effort mais continue ma course en détachant, problème technique oblige, du chrono. Je sais alors que si maintient le rythme, je finirais l’Iron sous les 13h00.
Km 40 : Je récupère le dernier chouchou, le rouge, synonyme d’une délivrance proche. Je suis sur un nuage, toute ma fatigue de la journée s’est évaporée. Je longe le parc à vélo et je bifurque à droite pour l’arrivée ! On y est : le tapis rouge, la foule en délire, les hurlements, les pom-pom girls, la musique à fond et enfin l’arche d’arrivée !
J’ai réalisé cet Ironman en 12h44, mon 1er chrono sur cette distance. Pourtant, cette course me marquera plus que les autres, car I’m an IRONMAN.

Salah

Triathlon L de Deauville 2023

Après Guer en équipe et le M de St M’Hervé, me voici sur le L de DEAUVILLE. Je connais en partie le parcours et sa difficulté majeure, la fameuse côte Saint-Laurent. Dans mes souvenirs pour l’avoir gravi 3 fois en 2016, elle est dure mais ça passe bien. 

7h30, départ de la maison pour rejoindre mon pilote du jour, Bruno avec qui nous avons prévu de faire l’aller-retour dans la journée. Nous arrivons vers 10h30, le temps de trouver une place de stationnement, et comme un signe, nous voici au pied de cette première difficulté du jour.
Direction le Tri Expo afin de récupérer nos dossards, bonnets et tout l’attirail du triathlète avant de nous diriger vers la supérette que je m’achète une salade de pâtes et de la pastèque, je n’ai pas eu le temps de préparer mon repas la veille.
Après cette pause repas à la voiture, nous finalisons nos affaires et direction le parc à vélo, il est encore tôt, Bruno souhaite prendre un petit café. Le café du soleil en bord de plage c’est pas mal. Finalement pas de place pour nous, le glacier juste à côté, et bien non plus car pas de CB à moins de 10€, vive le sans contact.
Finalement Bruno trouve son bonheur ou du moins un café à la buvette Coca Cola.
Il est temps, allons rejoindre les copains Froggies au parc à vélo, il ne s’agirait pas d’être en retard. Chacun s’affaire plus ou moins vite, ou bien fait un aller-retour rapide à la voiture pour récupérer sa combi. Tout ce petit monde est presque prêt, photo de groupe.
Le sable et la mer nous appel, l’heure de la baignade approche et le speaker nous annonce une température surprenante pour la saison 20,7 😳, au moins nous n’aurons pas froid.

Départ de la première vague, ça bagarre un peu au début jusqu’à la seconde bouée, ensuite ça déroule, fin du premier tour et une longue sortie à l’australienne qui est certes très sympathique pour les spectateurs mais moins pour les nageurs, ce n’est que mon avis mais je le partage.
Le second tour s’enchaîne sans trop de difficultés, je ne suis pas très bon nageur mais je trouve ça rapide, après une longue course pour rejoindre le parc à vélo je prend quelques secondes pour regarder ma montre, 1975m à l’entrée du parc, il en manquait bien de la distance dans l’eau.

Transition plutôt rapide, mais oh surprise, la sortie du parc est loin, très loin.

Enfin sorti, je saute sur mon vélo, mettre du rythme mais rester calme la Côte arrive vite, et c’est partie, première difficulté et dans mes souvenirs c’était plus facile.
Très rapidement je passe sur le petit plateau, puis je change mes pignons assez rapidement, mais je m’oblige à en garder un dernier pour le mur après le virage, sinon je vais rester collé au bitume.
Le fameux mur est vraiment difficile, la foule en folie nous encourage et à quelques mètres du sommet des voix hurlent des « Allez Flo » à s’en peter les cordes vocales, je passe le sommet, mais il me faut quelques hectomètres pour retrouver mon souffle. C’est partie pour le vélo, et ça part fort. Je remets les jambes en route, les kilomètres s’enchaînent comme les bosses, et nous revoilà dans la côte St Laurent avec toujours autant de supporters et supportrices et nos  Froggies Titi, Lisa, Océane et les familles qui nous crient dessus pour que ça monte et ça passe à nouveau mais c’était chaud, j’ai de nouveau besoin de reprendre mon souffle.
Le second tour sera moins rapide pour ma part, je n’arrive pas à manger avec cette chaleur, seul les liquides passent bien.
Et voici la dernière descente avant de poser le vélo.

L’heure de la transition arrive, il ne reste plus beaucoup de 2 roues des Froggies dehors.

Je démarre la CAP sur un rythme de 4’55 – 5’00 au kilo. Je me sens bien mais cela n’a pas duré bien longtemps. Avant la fin du premier tour, je marche un peu pour calmer le cardio et je repars tranquillement. Nous nous croisons régulièrement entre Grenouilles 🐸 et nous nous encourageons, par un clin d’œil, un petit signe de la main, on se tape la main en se croisant mais ceux qui me double m’encourage et ça fait plaisir.
En fin le dernier des 4 tours et ce dernier passage dans le sable, pas bien long, mais casse pied.
Derniers efforts et voici l’arrivée qui se présente devant moi, enfin, je suis heureux d’en finir, un signe vers le ciel pour mon ami lui aussi parti trop tôt.

Dernier tronçon du parcours, rejoindre le ravito et là ça ne rigole pas. Fruits, charcuterie, gâteau salé, gâteau sucré, bonbons et surtout la 🍻. Oh qu’elle fait du bien, ça change de la boisson isotonique.

Merci à tous pour cette très belle journée de sport à vos côtés.
Un grand merci à nos supportrices et supporters pour leurs encouragements et enfin, merci Bruno qui a assuré le trajet aller-retour au volant.
À très vite pour de nouvelles aventures

Les photos d’Océane
Les photos de Titi

Le classement ECBT
Le classement complet

Flo BZH

Quand deux têtards deviennent grenouilles

Triathlon de la Côte de Granit Rose – TRÉGASTEL
 

Après avoir fait notre premier Triathlon à Guer en équipe et celui de Fréhel (S), nous voilà parti direction Tregastel pour notre premier M. Les têtards deviennent de vraies grenouilles…

On arrive la veille pour venir encourager les grenouilles engagées sur le swim run (Stéphane, Sébastien et Valentin en duo avec Pauline). Paysage sublime, on en prend plein les yeux : eau turquoise, sable blanc, ciel bleu. Comme un air de caraïbes.

Après un dîner de champions « des pâtes » avec Val et Pauline on se couche tôt pour essayer d’être en forme pour la course. Debout avant le réveil, on se prépare tranquillement pour retrouver la plage de Trégastel, toujours aussi belle.

LISA ~ 11h22 : départ des 54 féminines. L’eau est saisissante et transparente. À la sortie à l’australienne je me rends compte que je suis dans les dernières filles, mais je reste motivée.

AXEL ~ 11H30 : Départ des juniors et seniors. Ça part au sprint, je laisse les animaux partir… j’arrive à poser ma nage rapidement et je remonte des places grâce à une belle trajectoire mais loin derrière Valentin qui sort de l’eau dans les premiers.

LISA ~ Transition express, je vois que les vélos des gars sont toujours dans le parc. J’ai pas si mal nagé que ça alors !
2 boucles à faire en vélo. Parcours assez roulant. Valentin me double rapidement suivi par Axel quelques minutes plus tard. J’essaye de profiter un peu du sublime paysage mais mes jambes commencent à fatiguer.

AXEL ~ Transitions plus rapide que la dernière fois, les deux grenouilles sont déjà sur la route alors je ne traîne pas. Vent de dos sur le début du parcours ça roule. Je double Lisa qui me donne les écarts et en arrivant dans la côte de Pleumeur-Bodou, je croise valentin puis demi tour et retour Tregastel vent de face.
Lors du deuxième retour je gère mon effort en gardant ma place car le parcours CAP n’est pas plat.

LISA ~ Au bout de près d’une heure et demi à pédaler, je pose enfin le vélo. Et c’est parti pour la CAP : deux boucles au programme avec un beau dénivelé et des passages dans le sable.
En sorti de parc, je croise Valentin suivi de très près par Axel. Ils finissent leur 1er tour. Petit à petit je récupère quelques places sur les autres coureurs.
L’effort est dur à gérer. Je profite de tous les ravitos pour me rafraîchir un peu. Aller plus qu’une descente et l’arrivée. Je vois Axel qui m’attend et m’accompagne sur quelques mètres. Je donne mes derniers effort dans le sable pour passer la ligne d’arrivée et je vois mon temps : sous 3h validé pour moi !

AXEL ~ Surprise en arrivant au parc je croise Val qui finit sa T2. Motivation supplémentaire pour vite enfiler les baskets ! J’ai Valentin en point de mire pendant tout le premier tour mais je n’ose pas faire l’effort car peur de faire un joli pop-corn avec ces premières chaleurs. Je gère mon effort et je reviens sur lui au 6 ème kilomètre. On échange quelques mots et on fait route ensemble jusqu’à voir Lisa. On en profite pour l’encourager. Juste avant les dernières difficultés Valentin me dit : « Vas y tu es plus fort » (il a juste le swimrun dans les jambes de la veille).
Sans le vouloir l’écart se fait et je déroule jusqu’à la ligne. Et la SURPRISE !! 2H16 sur mon premier M.

Axel : 2h16
Valentin : 2h18
Lisa : 2h57

Retour à la maison les pieds endoloris par les ampoules. Vivement Deauville pour remettre ça

Lisa et Axel

Seance Photos a Tremelin / Tri M

A défaut du  » poids des mots », ce post se contente du « choc des photos ».
(Merci aux triathletes plus expérimentés d’expliquer la reférence à la jeunesse fougueuse).
Bravo Arnaud, Mick, Thomas et Yves (ordre alphabetique)
Bravo Thomas, Arnaud, Mick et Yves (ordre d’arrivée)

Les photos des playboys
photos.app.goo.gl/38CANPcoh7QMEzko6

Phil

Début de saison 2023 pour les féminines

L’ouverture de la saison de triathlon 2023 se fait sur la base militaire de Saint Cyr pour les féminines de l’ECBT. Julie, Babeth, Justine, Lisa et moi (Océane) prendrons le départ à 9h44 pour 750 m de natation en piscine, quelques 20 km de vélo et 5 km de trail.
 
Natation : formation … grenouille !Julie en tête, suivie par Babeth et Justine, et enfin Lisa et moi. L’eau est chaude, Julie vient pousser les retardataires. Vitesse annoncée : 2’10 au 100, vitesse réalisée : 2’10 au 100. Ça, c’est fait ! 

Vélo : ça roule ma poule
Circuit vallonné en forêt, il faut relancer. Comme dit Lisa « c’est mieux dans les descentes ». Chacune sa peine dans les montées mais le groupe avance bien. Une dernière côte pour la route avec Justine et Julie en tête et c’est déjà fini !

Course à pied : course d’orientation
Après une T2 mouvementée (aïe les pieds, chaussettes ou pas chaussettes…), nous partons pour la course. Au programme : 5 km, soit 2 tours de 2,5 km.
Enfin, c’est ce que nous pensions à ce moment là. Nous suivons les flèches et balisages, jusqu’au moment où nous ne voyons plus d’indications. Nous voilà perdues en forêt. Après un détour, nous regagnons le chemin balisé. Cette mésaventure nous a fait gagner 2 km au compteur. Nous repartons sur le 2eme tour avec le moral en berne. Babeth décroche et nous attend pour passer ensemble la ligne d’arrivée. Cette fois, nous ne manquons pas l’intersection et passons la ligne d’arrivée toutes ensemble sans encombre.

C’était le dernier triathlon de Babeth et le premier de Lisa et Justine, le relai est passé !

T3 : c’est l’heure de l’apéro – récup pour les féminines après cette superbe première expérience, on s’en souviendra !

Oceane

(Merci à Marine Pirio pour les photos)

IRONMAN NICE 2022……un début …une fin !

Après Jonathan qui boucle son premier IRONMAN à Carcans, nous sommes deux grenouilles à jouer les stars le 26 Juin 2022 sur la Riviera: Mathieu Le Pipec et moi même .
Après quelques mois de préparation… intensifs pour Mathieu et … Comme je peux …pour moi , la prise des dossards donne le ton :
 La cloche sonne pour Mathieu Ding Ding Ding …c’est son premier dossard sur le label ironman 😨,,,
Pour moi , silence total … c’est mon 12e départ sur la distance (tout label confondu)😃On va la faire courte …
Départ à partir de 7:30 en mode rolling start ; ça n’a pas le charme d’un départ massif à 2500 bonhommes sur la plage :
1.03.31 pour la grenouille 🐸 verte
1.29.34 pour le crapaud buffle…
Mathieu se refait une beauté en sortant de l’eau , 10’ de T1 contre 8’ pour moi …et c’est parti pour une belle balade en montagne, les gorges du loup… le col de l’ecre… parcours exceptionnel !
Et un petit vent qui monte tranquillement au fil des kilomètres.
En redescendant sur la prom’ c’est un fort vent que nous prenons de face sur les 20 derniers kilomètres.
Je reste focus sur la position alors que le jeune champion craque un peu et arrive un peu entamé sur la T2… l’expérience sûrement !
177kms: Un velo en 6.32.23 pour Mathieu , quand même et 7.07.22 pour moi .
La T2 permet de se mettre en condition pour les derniers 42kms :
Rythme régulier pour la brindille Mathieu qui boucle son marathon en 4h10 ;
Je rame pour sortir de ce Satané marathon en 5:19’ 😱…
Mathieu L: Finisher de son PREMIER IRONMAN en 12:08:20 (553e / 1553 classés) 🤩
Bruno Her: Finisher de mon 11e et DERNIER IRONMAN en 14:13:10 (1224e / 1553 classés) 😩
Au final orga top ,journée top et heureux de vivre ces moments privilégiés !!!

And the show must Go on …..
Bruno herubel (le crapaud buffle)

Triathlon L+ Alpe d’Huez

‌TRIATHLON L+ de l’Alpe d’HUEZ
Jeudi 28 juillet 2022
2 froggies au sommet (Sébastien et David)
Une organisation, des courses, des animations sur une semaine, un parcours au top pour ceux et celles qui souhaitent sortir de leur zone de confort.

Une eau limpide et à 19° accompagne de façon très agréable ce début d’épreuve (si on occulte les 300-400 premiers mètres qui suivent le départ pas bien large pour les 1500 inscrits).
Sortie de l’eau et de T1, quelques kilomètres de plat roulant pour finir de se sécher et les « hostilités » commencent : col du Grand Serre (Morte), col de Malisol, col d’Ornon et montée de l’Alpe d’Huez (3500 D+ en 120km) : ça fait quelques montées de la halte de Laillé… plaisir quand même.
La course nature-trail qui achève ce triathlon est exigeante et les jambes donnent ce qu’elles peuvent pour rejoindre la ligne d’arrivée. Originalité cette année, pour cause de travaux, la descente raide de l’altiport qui au fil des tours chatouille les cuisses déjà bien entamées (excepté pour la « gazelle Seb »).
Super ambiance à l’approche et sur le stade d’arrivée : les efforts sont déjà oubliés… ou presque. Vite le buffet et le massage pour se projeter sur la suite de l’année. Ce sera Swimruns et le L du Bayman (nouveauté) en mode fin de saison.
David

RETOUR SUR L’IRONMAN DE CARCANS

Il y a maintenant un mois, j’ai eu l’occasion de réaliser l’un de mes rêves 🤩
J’ai été finisher de l’IRONMAN de Carcans en Gironde.
– 3,8km de nage 🏊‍♂️
– 180km de vélo 🚴‍♂️
– 42,2km de Course à Pied 🏃‍♂️

Quelle expérience incroyable! Merci à tous les supporters présents sur place mais aussi ceux à distance qui m’ont permis de me surpasser une fois de plus.
(Compte Rendu pour les intéressés: Désolé, j’ai pas pu faire plus court pour vous faire vivre cette journée mémorable).
Mon objectif premier était de pouvoir finir un jour un Ironman mais j’ai un côté compétiteur qui en voulait plus… Sur une course aussi longue, il est difficile d’estimer un temps car tout peut arriver (crevaison, blessure…). Si je finissais l’IRONMAN je serais satisfait, moins de 12h très satisfait, moins de 11h incroyable et moins de 10h peut être un jour mais sûrement pas aujourd’hui.
Jour J:
5h15: Réveil, petit déjeuner et zéro stress. Hâte de commencer et d’en découdre.
6h15: Je retrouve Angéline, Antoine et Morgan dans le parc à vélo, mes compagnons d’aventure. L’atmosphère est particulière. On distingue les premières lueurs du jour sur la place de Carcans face au Lac 🌅.
Nous sommes 466 participants et tout le monde est très silencieux et concentré par les dernières vérifications du vélo, des gourdes, du compteur et de nos 2 sacs de transitions déposés la veille au soir comprenant le nécessaire pour le vélo et la course à pied.
6h45: Le parc à vélo va fermer et les combinaisons de nage sont enfilées pour aller prendre la température de l’eau avant le départ. Le vent est déjà levé et sera également de la partie avec nous aujourd’hui.
6h55: Nous sommes tous compactés face au lac sur la plage large de 20 mètres prêt à partir, quand la mascotte de l’évènement apparaît en  même temps que le soleil. L’ensemble des triathlètes posent un genou à terre sur le sable et le Dj nous lance la Marseillaise chantonnée par les  466 participants ainsi que les supporters présents derrière nous sur le remblai. L’émotion m’envahit, je repense à ma préparation, à cet objectif fixé depuis plusieurs mois et j’y suis enfin.
🏊‍♂️ 7h: Départ! Nous avons 2 Aller-Retour à faire (2x1900m prévu en 1h15 pour ma part). Un peu d’appréhension au départ, la natation n’étant pas mon fort, j’ai déjà hâte au vélo. Un premier groupe de triathlète se forme très rapidement dans l’eau dont Morgan fait partie. Le lac est déjà bien réveillé avec une eau bien agitée. Je reste concentré, je m’applique  sur ma technique pour ne pas me fatiguer et j’essaye de nager le plus droit possible. La visibilité n’est pas idéale. Avec les vagues, on distingue  difficilement les bouées qui matérialisent le parcours. Une fois atteint la bouée la plus lointaine, je fais demi-tour pour revenir sur la plage. Le retour est plus simple et plus rapide, le courant nous est favorable cette  fois. Je rejoins la plage pour faire le tour de l’arche de départ, j’entends notre super délégation de supporter qui donne de la voix, je regarde mon temps : 34 min, je regarde l’horizon, je distingue déjà beaucoup de  monde devant moi mais surtout beaucoup derrière. Déjà satisfait par mon premier tour, j’y retourne pour attaquer le second et affronter de nouveau les vagues. 3 tasses plus tard, je parviens à finir cette seconde  boucle avec un temps total de 1h10. Je sors rapidement de l’eau, je retire le haut de ma combinaison et je cours vers le parc à vélo pour récupérer  mon sac de transition. J’arrive sous la tente pour me changer et j’aperçois Angéline et Antoine sur le banc face à moi. Quel plaisir de les voir déjà là et que tout le monde va bien.
🚴‍♂️ 8h15: Je sors du parc à vélo et c’est parti pour 180km (2x90km également en A/R prévu en 5h30/6h). Ma priorité sur le vélo : manger toutes les 30 minutes, boire toutes les 10 minutes et garder des forces pour le marathon. Le vent est toujours présent sur l’aller. Je remonte Angéline puis Antoine avec un échange rapide et des encouragements. Au 40ème km, je croise le premier de la course. Surhumain! Puis  quelques minutes plus tard, je croise également Morgan sur le retour qui roule à vive allure, quelques mots d’encouragements et on continue. Je poursuis pour atteindre le 45ème km et effectuer mon premier demi-tour. J’ai compté rapidement le nombre de participants que j’ai croisé, il semblerait que je sois dans les 100 premiers sans certitude.
Le retour est beaucoup plus rapide avec le vent dans le dos mais il faut encore garder de l’énergie et ne pas se laisser emporter car une deuxième boucle est à effectuer. Nos 26 supporters qui ont fait le déplacement se sont parfaitement répartis sur le parcours et cela nous permet d’avoir des points de repères. J’ai également une pensée pour toutes les personnes et mon club ECBT qui nous suivent à distance et qui nous encouragent comme s’ils étaient présents.
90km, je m’arrête pour prendre mon sac de ravitaillement personnel avec mes sandwichs et je repars pour le second tour avec un pique-nique sur le vélo. Vent de face de nouveau, je reste dans la gestion pour ne pas me mettre dans le rouge. 135km : Demi-tour pour rentrer avec le vent dans le dos direction le parc à vélo. Je me fais plusieurs fois doubler à vélo, plus que l’inverse mais je ne m’inquiète pas. Je sais que la course à pied est mon point fort. Je me sens bien sur le vélo mais la grande interrogation c’est de connaître les sensations une fois le pied à terre.
180km : Fin du vélo en 5h20. Je suis déjà très satisfait. Nos supporters répartis sur le parcours du vélo étaient déjà tous de nouveau répartis sur la course à pied.
🏃‍♂️ Il est 13h35 : Je dépose mon vélo, j’enfile mes chaussures, lunette et casquette pour la course à pied. C’est parti pour 42,2km (4 boucles de 10,05km prévues en 3h20-3h30). J’ai prévu de m’arrêter très rapidement à tous les ravitaillements qui sont parfaitement disposés tous les 2,5km sur le parcours.
Le premier tour se passe très bien, trop bien, trop vite. J’ai dû mal à ralentir l’allure alors que celle-ci est trop rapide sur mes prévisions. Je sais que je ne pourrais pas tenir ainsi sur les 4 boucles. Je me fais doubler par le premier de la course qui entame déjà sa troisième boucle. Je croise  tous nos supporters idéalement répartis tous les 2km. Merci à eux, ils nous donnent à tous une énergie de dingue. On se doit d’être à la hauteur de leurs encouragements. J’ai des frissons à chaque fois que je passe devant eux. J’entame la deuxième boucle avec une allure toujours très bonne. Je remonte et double de nombreux concurrents mais il est difficile de les compter car certains commencent leur première boucle alors que d’autres sont sur la 3ème ou même la 4ème. Je poursuis et à la fin du second tour, j’aperçois Morgan au ravitaillement juste devant moi à 500 mètres. Je garde mon allure pour arriver à sa hauteur. On échange quelques mots et quelques encouragements. On est déjà très fiers l’un comme l’autre du parcours effectué.
Je débute mon troisième tour avec une allure similaire mais vers le 24ème km je décide de lever le pied pour être sûr de bien finir et de ne pas exploser ou laisser la place à d’éventuelles crampes qui viendraient me forcer à marcher ou pire à m’arrêter.
30ème km : c’est parti pour la dernière boucle et je serais finisher. Je croise Morgan qui finit son troisième tour et m’encourage pour accélérer et faire moins de 10h! Je suis surpris qu’il me dit ça, puis en passant à proximité de la ligne d’arrivée, je vois le compteur qui indique 9h10 de course. Il me reste donc 50 minutes pour finir les 10 derniers km si je veux passer sous la barre des 10h. Chaque pas que j’effectue, je me dis que je n’aurais plus à repasser par là car à l’issue de cette boucle, je pourrais franchir la ligne d’arrivée.
Les foulées sont de plus en plus lourdes mais je continue sans chercher à accélérer. Je fais le choix de gérer mon dernier tour pour être sûr de bien finir même si je dépasse les 10h de course. Je sais déjà que je vais réaliser un exploit. Je suis dans les derniers km et je vois que les supporters ne sont plus à leurs places. Ils se sont tous rapprochés de la ligne d’arrivée. Ça commence à sentir très bon… Plus que 200 mètres, cette fois-ci je n’aurais pas à aller tout droit pour une boucle supplémentaire mais je vais pouvoir prendre le chemin à gauche pour marcher sur le tapis final avec une haie d’honneur de supporter de chaque côté des barrières. J’ai l’impression d’être au tour de France sur une étape de montagne.
J’aperçois ma famille et je prends Lucas dans les bras pour franchir la ligne d’arrivée. Marathon fini en 3h29.
J’y suis ! Je suis Finisher ! Je suis un Ironman ! Quelle jouissance ! 10h10 au total! Quelle fierté !!!!!
Je découvre mon classement, 47ème/466 partants. Incroyable, bien au-delà de mes espérances.
Je reste au niveau de l’arche d’arrivée, je profite, je kiffe et je sais que je vais pouvoir bientôt accueillir et féliciter mes trois compagnons d’aventures dont je suis tellement fier également.
Merci aux supporters présents et non présents, je suis très fier d’avoir partagé ce rêve à vos côtés et c’est aussi grâce à vous que j’ai pu réaliser cet exploit 😘
Maintenant place au repos avant un prochain défi…
Bravo à toi qui a lu jusqu’au bout 😉

Jonathan

ALPSMAN

‌ALPSMAN    4 juin 2022 

Le teaser, et son départ au milieu des eaux turquoises du lac d’Annecy, avait été déclencheur de mon inscription sur l’ALPSMAN (triathlon XXL) à la sortie de la saison dernière pour fêter mes 50 ans en 2022.
Je n’ai pas été déçu : grandiose et pour toujours en mémoire. Embarquement sur la libellule à 4H30, à l’eau à 5H10. Une vingtaine de minutes en mode étoile ou flotteur le temps que tous soient sautés dans le lac et la corne de brume sonne le départ.  Une natation plaisante et réussie pour moi en terme horaire (1H10  60ème sur le petit peloton de 350 ). Je suis presque allé droit… pour ceux qui me connaissent…
Les 32-34 degrés de la journée ont rendu la partie vélo et ses 7 ascensions (4400 D+) encore plus éprouvantes. Pas rassurant de penser que sa gourde fuit en sentant de l’eau tomber sur ses pieds alors que c’est en réalité ton corps qui se vide et ruisselle à grosses gouttes…  Je descends du vélo autour de la 100ème place mais bien « attaqué » déjà.
Le coup de chaud pendant le marathon était presque inévitable. Seule la première heure a été tenue Après, j’ai dû me contenter de faire avec l’énergie restante. Le nombreux public permet d’avancer, même lentement, pour finir 125ème et accéder au titre de Finisher.   Super expérience.
A revivre, peut-être, accompagné cette fois d’autres froggies…
Mission Alpes d’huez maintenant : on sera deux avec Sébastien.  Autre beau défi !!!

David