Formation BF2


« Jeune » diplômé chez les frogs

Blessé et interdit de pratique à partir de septembre 2024, il me fallait un petit challenge pour l’hiver.
Je me suis donc inscrit et lancé dans un cursus fédéral d’entraîneur de Triathlon (BF2) en cumulant les deux parcours : jeunes et adultes.
Quatre Week-end complets d’apports théoriques et mises en situations à Plouay entre novembre et janvier , des questionnaires à valider sur notre site référent puis une trentaine d’heures de stage pratique (à Coêtquidan pour ma part) avant de terminer le 20 mai 2025 par une séance à animer suivi d’un oral.

YES…BF2 validé pour les deux publics.

Utile pour le club quand nous pourrons accueillir des jeunes.
Dès maintenant si vous souhaitez que votre corps devienne flottant et projectile dans l’eau, si vous souhaitez vaincre les résistances à l’avancement à vélo ou si vous voulez cibler votre charge d’entraînement afin de rétablir les systèmes fonctionnels de l’organisme à des niveaux supérieurs … J’arrête, je fais mon prof…

« L’appétit de savoir naît du doute. Cesse de croire, instruis-toi. »
A.GIDE
David

Tri M port brillet 1er juin


1er juin 2025 : Triathon M de Port Brillet (53)

TO TRI OR NOT TO TRI

C’était mon inquiétude après la drôle de surprise à Pontivy (Triathlon transformé en duathlon). Ouf, les trois activités ont été réalisées.
Quatre grenouilles au départ de ce M (Thomas, David, Paul et Florent), trois arrivants : Florent ayant du s’arrêter durant le vélo.
De la place dans le parc et dans l’eau (85 inscrits …), vélo et CAP exigeants avec une route à faible rendement souvent en toboggans et quelques « patates » pendant la course.
Au final, organisation simple mais efficace, coût très raisonnable : à cocher dans vos calendrier 2026.

Thomas : 20 ème en 2H17 56’’
David : 32 ème en 2H23 33’’
Paul : 37ème en 2H27 01 ‘’
David

fête de la fédération de l’espérance


Samedi 7 juin 2025, notre club de triathlon était représenté à la fête de la fédération de l’Espérance de Chartres de Bretagne. Une vingtaine de stands sur le complexe sportif Rémy-Berranger pour présenter les différentes associations.
Le long Week-end et le temps capricieux ont réduit l’affluence mais la bonne humeur et les échanges avec les différentes personnes croisées (visiteurs et représentants de la municipalité) ne peuvent être qu’un plus pour le club.

David

Embouteillage de compets

La saison 2025 est bien lancée. Après les habituels week end de Coetquidan et du stage sur Dinard, la concentration d’épreuves sur la mi-mai a abouti à un éparpillement de cuisses de grenouilles sur l’ouest.
Dur pour les supporters de tout suivre : Pontivy, La Roche/Yon, Frehel, Broceliande,… du tri S, M, L, du duathlon, du Swimrun, …
Bravo à tous, les couleurs ont été portées fièrement.
Grosse pensée pour notre Francky ❤️. Courage, l’ami.  

Phil

Tri M Carnac 2024 : Bienvenu chez les Grands Sages

8 ans sont passés depuis ma dernière épreuve sur Carnac (2016). Et surtout une bascule de la catégorie M3H vers M5H, que je teste avec cette 1ere course.
Conditions idéales : soleil, 20 degrés, très peu de vent, mer plate. Tout pour prendre du plaisir, souffrir un peu… ou beaucoup, et partager avec les potes.

Comme d’habitude, un petite délégation batracienne est présente : Camille, David, Dominique, Phil, Valentin, Vincent, Yves (qui remet son titre M5H de l’année dernière en jeu). A noter également le matin sur le S, Mathieu (16em/238, 3em V2H) et Nicolas (27em/238, 6em V2H).
Pour certains, c’est la fin de saison de tri… mais aussi le début.

Départ sur la grande plage : 300 inscrits se bousculent comme d’hab, attirés comme des mouches par cette 1ere bouée jaune. Une fois ce moment délicat passé, y a plus qu’à (au choix : dérouler, débouler, cravacher, craquer, gérer, bâcher, performer,…) jusqu’à l’arrivée.

D’un point de vue perso :
– une nat très correcte (sortie avec David, mais que je ne reverrai plus, et suivi par Valentin).
– un vélo assez rapide (selon mes critères), rejoint par Camille en milieu de course, puis Vincent juste avant la transition.
– une CaP bien gérée et régulière, avec un départ à 3 frogs qui aurait mérité une photo de famille. Vincent s’échappe tranquillement, Camille gére en fonction de son niveau du moment. Ces multiples aller/retour le long de la grande plage permet de retrouver et encourager tous les potes, surtout Yves et Dominique que je n’ai pas vus depuis le départ .

Mon 1er M chez les grands sages se termine. 2h34, 99em et comme on dit, la cerise sur le gâteau… Vainqueur en M5H (13 inscrits, 9 finishers, cela aide à rester humble).
Yves , le plus important, c’est que le titre reste dans la maison ECBT ;-).
Jean-Luc, merci de ne pas être venu à Carnac.

Bravo à toute la Team pour ces moments partagés (hum, cette petite bière post épreuve sur la plage au soleil).

David : 2h27’00 / 60em
Vincent : 2h31’22 / 85em
Phil : 2h34’18 / 99em
Valentin : 2h37’38 / 121em
Camille : 2h40’06 / 136em
Yves : 2h45’26 / 164em
Dominique : 2h57’25 / 216em

https://www.sportinnovation.fr/Evenements/Resultats/6452

Phil

Embrunman 2024 … 40 ans ça se fête !

Embrunman fête ses 40 ans cette année … c’est une bonne occasion pour s’attaquer au mythe ! Parmi les 1008 inscrits à cette édition on se retrouve à deux Froggies : David qui l’a terminé déjà 1 fois et pour ma part c’est une grande première.On se retrouve avec David à Baratier l’avant veille pour boire un coup et discuter stratégie de course (alimentaire, habillement) avec une météo pas très favorable (pluie et vent annoncé ce jeudi !!!). Le dépôt du vélo a lieu le mercredi après midi, vélo que j’essaie de protéger tant bien que mal avec des sacs poubelles car la fin de journée sera pluvieuse. Briefing à suivre en fin d’après-midi (juste avant les gouttes) avec beaucoup de monde et David … ça y est, on y est après 6 mois de prépa.

La prépa s’est relativement bien passée, reste la blessure au genou fin avril qui m’a bien coupé dans celle-ci mine de rien. J’arrive donc avec moins de CaP que prévu (quasi 1 mois off et la reprise s’est faite sans aucun rythme pour ne pas aggraver les choses car j’ai toujours une petite gêne au genou droit), forcément un peu moins de vélo également (et beaucoup basé sur l’endurance, sans trop de rythme non plus). Je finis la prépa un peu au feeling et en forme, en essayant de ne pas casser le bonhomme.
Maintenant ça reste un IM et mon objectif est d’être finisher. Moins de 14h me semble jouable (1h04 en nat, 8 h en vélo et le reste à pied), 13h30 si tout se passe bien.

15 août, après une toute petite nuit de sommeil, réveil familial à 3h45 pour quitter le camping à 4h15. Arrivée dans le parc vers 4h30 pour préparer le vélo et le bonhomme. Ambiance nocturne pendant laquelle on sent les triathlètes concentrés ! Petit papotage avec Fabrice Guéguen… en attendant David qui a été retardé à l’entrée du parc et qui arrive un peu stressé !

J’adapte la tenue car finalement on annonce une journée ventée mais sans pluie (ou peu en tout cas), du vent du Nord toute la journée, ce qui n’est pas courant pour Embrun, et pas chaud en haut de l’Izoard. Donc finalement je pars avec la tri fonction, un maillot de vélo et dans le sac perso vélo un coupe-vent et des manchettes. Le vent est frais et j’enfile rapidement la combi car j’ai froid ! Finalement j’ai hâte de prendre le départ et la dernière demi-heure défile !

–> Natation : Les conditions ne sont pas trop mauvaises avec une eau à 23 – 24 °C et une Text autour de 16 °C. Je me place 4 ou 5ème ligne sur la droite de la zone de départ. Démarrage à 6 h pétante en mass start, dix minutes après les femmes. Ça bouscule pas mal pendant les 3-400 premiers mètres. Le plan d’eau est loin d’être plat, avec pas mal de vaguelettes dues au vent qui souffle fort. Je suis le mouvement car compliqué de se diriger dans l’obscurité et compliqué de voir le kayak ouvreur et sa loupiote ! Après la deuxième bouée je suis un concurrent qui part légèrement sur la droite… mais il s’avère qu’il ne se dirigeait pas vers la bouée n°3, bref, on était tranquille tous les deux, mais pas sur la bonne trace. Donc bifurcation pour retrouver la bonne trajectoire et ensuite objectif de placer la nage. Le reste de la nat se passe bien avec je pense une navigation correcte. Le lever du jour est magique sur les montagnes (ben oui, faut prendre le temps d’apprécier !). Il y a beaucoup de supporters à la sortie de l’eau… Sortie de l’eau 128ème pile dans les temps espérés (1h03min05sec)… tout va bien !

–> T1 : vu le temps annoncé, changement de stratégie : je garde la trifonction et j’enfile le maillot de vélo. Je prends le temps de mettre les chaussettes, un petit gel et hop c’est parti pour le vélo… tiens, j’ai oublié de mettre les gants !!!

–> Vélo : Démarrage dans la fraicheur matinale, avec beaucoup de monde dans les rues d’Embrun. Après 500 m de plat on attaque directement la montée vers St Appolinaire (6 ou 7 km à 6 % de moyenne), en fendant la foule : petite ambiance tour de France ! Avec un fort vent du Nord, on est poussé sur cette première partie. Pas simple de faire redescendre le cardio car on est tout de suite en prise. Cette première partie se passe plutôt bien, un peu fort certainement (bon il faut quand même appuyé pour passer le tape cul à 20% !), mais je reste dans le flux de la course même si je me fais déjà pas mal doubler… il ne faut surtout pas se mettre en sur-régime. Dans la descente vers Savines Les Bains on prend le fort vent du Nord et c’est assez violent le long de la nationale avant d’atteindre le lac. Dur de tenir le vélo sur le pont : les mains en bas du guidon et on serre fort !!! Il y a pas mal de groupe qui se forment et des paquets me doublent avant le retour sur Embrun ! Beaucoup de spectateurs au niveau d’Embrun pour terminer cette première boucle du parcours. Les choses sérieuses vont démarrer.

Direction Guillestre puis la vallée du Guil. Je me fais encore beaucoup doubler mais je veux rester dans mes zones d’intensité. Je n’oublie pas de bien m’alimenter, de bien boire et profite des ravitaillements pour recharger le stock ! Une petite pause technique en bas du monument en bas de l’Izoard, comme prévu, avant de tourner à gauche. La première partie de l’Izoard se passe bien, en gestion. Un bidon à Arvieux avant d’attaquer les choses sérieuses. Passé Brunnisard ça commence à être très compliqué, la pente est toujours entre 8.5 et 10 %, je n’arrive pas à envoyer les watts et suis en mode gestion pour ne pas avoir de crampes. C’est dur dans la tête car au mois de juillet ça c’était plutôt bien passé, même si c’était difficile. Je trouve mon 36×34 énorme ! J’avance tant bien que mal mais je ne me fais plus beaucoup doubler… c’est dur pour tout le monde… et les encouragements au bord de la route font du bien… il faut profiter de ces moments-là ! Finalement j’arrive en haut de l’Izoard (1h18 de montée, 10 min de plus qu’en juillet) tant bien que mal. Il fait 11°C en haut.
J’enfile mon coupe-vent, les manchettes et m’alimente bien (gatosport, banane, raisin) avant de repartir dans la descente. Quel plaisir avec la route coupée ! J’ai la sensation de bien descendre mais je me fais doubler par des fusées ! Arrivé dans le gros bazar de Briançon, à slalomer entre les voitures à l’arrêt, je me suis refait la cerise. Il fait maintenant bon (20 -22 °C) et je suis toujours dans mes temps de passage.

Je suis assez isolé entre Briançon et le départ des balcons de la Durance, pas grand monde devant ni derrière. Le vent est maintenant favorable (pour une fois !) et je ne m’en plains pas ! Donc vélo en mode gestion jusque la côte de Pallon. Grosse ambiance ! Pour la première fois je commence à doubler des gars dans la bosse ! Je la passe sans trop forcer et finalement plutôt bien, malgré tout ça reste un gros caillou. Les mains commencent à chauffer : pas l’habitude de rouler sans gants !

J’arrive au ravitaillement de Pont Neuf ou Hélène et les enfants m’attendent. Très belle surprise ! Il fait maintenant chaud (29 – 30 °C) et le vent est toujours assez fort. Je suis plutôt content jusque là, pile poile dans les temps de passage et j’attaque Chalvet assez confiant. Bon, ça n’a pas duré car on reprend le vent de face et les variations de pourcentage de ce « petit » col me font mal aux jambes. Les 6 km d’ascension laissent des traces et comme dans l’Izoard c’est limite à partir en crampes. Petit arrêt technique en haut, puis descente sur les freins avant de revenir sur Embrun.

Au bilan, je finis dans le timing (8h06 pour 8h visé), avec la sensation d’avoir quand même bien géré le vélo, même si la première partie a été compliqué. Au final je perds environ 300 places sur cette partie vélo !

–> T2 : Je profite de T2 pour me faire masser pendant qq minutes, j’enfile les chaussettes de contention, la visière, et hop c’est parti pour le marathon. Il fait maintenant grand soleil et 30 °C. J’entends le speaker annoncer le 1er concurrent à 4 km de l’arrivée !!! et dire qu’il sort de l’eau 30 sec devant moi … j’ai loupé la bonne roue 😉 !!!

–> CaP : Il fait chaud ; les 6 ou 7 premiers km se passent nominalement sur un petit rythme correct (5’30/km), il y a beaucoup de supporters le long de la Durance et dans les rues d’Embrun. Premier arrêt au ravitaillement avant d’attaquer la bosse d’Embrun. La boisson énergétique est surdosée et ça ne passe pas, même une sorte de dégout ! Je monte la bosse dans un mode « marche très active » avant de relancer dans les rues d’Embrun. Beaucoup de monde dans les rues, ce n’est pas un mythe !!! Au deuxième ravito je prends de l’eau, qq raisons et abricots, avant d’attaquer la descente. J’accélère le rythme sans me rendre compte que je suis en train de m’exploser les quadris … en bas de la descente c’est le trou, je suis obligé de m’arrêter et de marcher, vraiment pas bien et dans le dur. Je n’arrive même pas à relancer la machine. Du coup c’est marche jusqu’au ravito puis après le ravito ! Impossible de redémarrer. Je me fais une raison et ça va être long. Je repars tant bien que mal après le terrain de foot et je me fais dépasser par Emma Bilham qui va terminer cet Embrunman en un peu moins de 11h pour sa dernière course pro !

Je croise David le long de la Durance, je viens de terminer la boucle autour du terrain de foot, boucle qu’il entame de son côté. Ca n’a pas l’air simple non plus pour lui.

L’objectif est d’aller au bout, donc je me mets en tête de trouver un petit rythme entre les ravitos. Ca repart, tranquille, en faisant avec les moyens du bord ! Il y a beaucoup de supporters et ça fait du bien. J’arrive au terme du premier tour et retrouve Hélène et les enfants … et je suis dans le dur (surtout dans la tête) et apparemment ça se voit aussi physiquement.
Le deuxième tour se passe un peu moins dans la douleur, même si au final le temps de ce tour est moins bon, en tout cas c’est moins galère. Il faut dire que le temps s’est couvert et qu’il fait moins chaud. Malgré tout j’alterne beaucoup de phase marche / « course ». Je retrouve un peu le moral à la fin du deuxième tour car je commence à doubler du monde (et oui c’est possible même à 6’30/km !).

Et puis il y a les encouragements d’Hélène et des enfants qui font un bien fou ! En plus on a droit à une sacrée olah avec les voisins du camping ! Avant d’attaquer mon dernier tour je croise Fabrice qui en fini avec son IM: sacrée perf ! Début du troisième et dernier tour dans le dur. Je marche jusqu’en haut d’Embrun et discute avec un « local », moment très sympa ! Il n’y a plus grand monde dans les rues d’Embrun (c’est l’heure de l’apéro).
Un petit gel au passage, qui passe bien (tiens j’aurai peut être dû en prendre avant !!!). La suite est plutôt sympa puisque j’arrive à maintenir mon petit rythme. Je double même Stéphane Tessereau avec qui on discute (boulot !!!) quelques minutes. La fin est « agréable » puisque j’ai l’impression d’avancer.

Je recroise David qui démarre son dernier tour avant de tourner vers le parc à vélo.

Les derniers km passent « assez vite » et la ligne d’arrivée est en vue. Fin de la course un peu frustré car j’ai l’impression de ne pas avoir bien géré ce marathon (c’est toujours facile après coup). Mais après 4h47 de Cap je suis finisher de l’Embrunman !

David fini un peu plus tard, il fait maintenant nuit, mais il est aussi finisher de l’Embrunman pour la deuxième fois.

—> Au final les 14h de l’objectif ne sont pas loin (14h07min02sec ; 388ème / 759 finishers et 1008 inscrits). Le plus important est d’aller au bout de cette course qui reste mythique, de part son parcours mais aussi avec le public, les bénévoles tout au long du parcours (toujours souriant, à nous encourager) et la famille qui a été là tout au long de la prépa et de la course et accepté des vacances « sportives » à la montagne !

Mathieu

« Stage ECBT 2024 » vu par Vivie, Adele et Julie

Un WE desormais incontournable sur Dinard et sa région. Cohésion, effort, reconfort… le tryptique au rendez vous. Et un 1er stage pour une 1ere année, pour certaines.
Merci pour votre vision de ce moment 

*Retour de Vivie*
Après de nombreux pépins physiques et techniques, ce stage m’a « redonné la foi » dans le triathlon.
Un stage millimétré, mêlant sport et convivialité, toujours dans une ambiance décontractée et bienveillante.
Le fait de pouvoir arriver la veille pour ceux qui le souhaitaient était très appréciable et le fait d’être en petit comité à permis de pouvoir échanger avec les autres de façon plus « intimistes ».
Il y en a eu pour tous les goûts lors de ce stage, aussi bien pour ceux qui recherchaient la performance, que ceux qui ont préféré les moments de partage (jusque tard le samedi soir… Voire tôt le dimanche matin).
Les activités ludiques et les repas ont permis de se retrouver dans un autre contexte que le cadre sportif, ce qui a permis de mieux connaître les autres et la mentalité générale du club.
Le cadre de Dinard, puis en fin de stage de la baie du Mont Saint Michel pour le char à voile, étaient vraiment très agréables.
En bref : On s’est bien dépensé et on a bien ri !
Vivie

*Retour d’ Adèle*
Comment aurais-je pu imaginer qu’à partir d’un simple mail, j’aurais mis les pieds dans le monde du triathlon ? Et pourtant, presque huit mois après je suis encore là et j’adore ça !
J’ai récemment pu participer à mon premier stage de cohésion avec le club et c’est une expérience que je ne suis pas près d’oublier : un mélange de sport, d’humour, de camaraderie et de sottises bien sûr.
Une ambiance merveilleuse où novices et expérimentés se mélangent, où tous nous partageons effort et réconfort, concentration et plaisirs.
Effectivement, en tant que jeune triathlète, c’est formidable de pouvoir m’entrainer avec des sportifs ayant chacun un palmarès plus impressionnant les uns que les autres. C’est une chance que d’être entourée de personnes qui me tirent vers le haut (surtout dans les côtes^^), me soutiennent, et me poussent à progresser un peu plus à chaque entraînement.
Je remercie d’ailleurs Jonathan qui m’a partagée un dicton et qui s’est avéré utile dans les côtes du dimanche matin : « la souffrance est temporaire, la performance est permanente ». Il fut d’autant plus utile après une soirée où nous avons pu pour certains exceller dans notre sport de prédilection, le barathlon 😉.
Je finirais par une phrase de Vivianne qui me semble parfaitement capturer l’esprit du stage de cohésion : « En bref, on s’est bien dépensé et on a bien ri ! ».
Adele

*Retour de Julie*
20 avril 2024, premier jour de stage à Dinard et premier stage tout court pour moi. Le réveil à 6h ça pique…Je pars en covoiturage avec Flo et Loann, ça papote tout le long du trajet et ça fait oublier la courte nuit que je viens de passer !
Arrivés à temps pour récupérer nos chambres et se changer pour démarrer les festivités sportives. J’arrive pourtant à être en retard au rendez-vous…
Après une petite photo de groupe où l’équipe a revêtu sa plus belle tenue, on est partis pour quelques bornes en vélo sous un magnifique soleil ☀️
Une Vivi qui déraille, une Julie et une Adèle qui marchent à reculons dans les bosses, heureusement que les gars étaient présents!
Retour au bercail, une bonne douche et un repas digne de ce nom. Comme dit le célèbre poète Guy Archambeau : « quand on voit de la bouffe anglaise, on se dit c’est d’la merde et quand on y goûte, on le confirme ! ».
Une petite sieste et c’est parti pour la course à pied. Arrivés sur place, deux groupes se forment. Tout le monde s’est élancé, moi de même. Comme la course n’est pas assez rigolote, certains décidèrent de jouer à « qui va tomber en premier ». Bingo, deux chutes au compteur pour Christophe et Adèle. Après les émotions, place au réconfort grâce aux carambars de Gérald !
Pour terminer la journée, petite séance piscine pour moi et une plus longue pour les plus courageux, suivies d’un apéro bien mérité !
Pour finir en beauté, quelques shooters et quelques pas de danse sous le feu des projecteurs des reporters photo Yves et Jonathan. Eric, Denis, Dominique, Thomas, Arnaud et Adèle sont inarrêtables, des sacrés danseurs…🕺
Le lendemain matin, ce n’est pas la même histoire… 50km à faire en vélo, ça parait le bout du monde. Au départ, ça roule. Plus que 20 km et Jérôme annonce qu’il ne reste plus aucune bosse. Bah bien sûr, il s’agissait des plus difficiles du parcours, merci la montre Garmin !
Enfin arrivés à bon port, je roupille dans ma chambre jusqu’au repas. Dernière activité du stage : le char à voile ! Conditions optimales, soleil et vent à gogo. J’ai tout de même un peu la frousse alors 2 tours me
suffiront tandis que d’autres s’amuseront à faire une course contre la montre. C’est Flo qui détient le record avec une pointe à 57,5!
Après un bon goûter, il est temps de rentrer se reposer.
Bref, merci pour ces sensations et ces émotions! A l’année prochaine !🤩
Julie

« Marathon de Paris : checked! » par Stéphane Volant

Le Marathon de Paris 2024 aurait pu être un nouveau rdv manqué. En novembre, lorsque je prends la décision de participer, c’est en effet la troisième fois que je m’y inscris et je ne l’ai toujours pas couru !
Première inscription en … 1995 : désistement, un peu jeune pour la distance. Deuxième tentative au printemps 2020 : sans commentaire. Avril 2024, à quelques jours du départ, le doute s’est installé, la fin de prépa n’a pas été sereine… Mais, oui à présent, je peux cocher la case. 🙂
 
 
Avant

Première à Paris mais troisième marathon avec l’ambition d’aller chercher les trois heures. Première prépa avec un minimum de sérieux et du kilomètre! Reprise véritable de la CàP en octobre… Les cross départementaux et régionaux suivent, complétés par une montée en volume tout au long de l’hiver. Enfin, de grosses semaines (tout est relatif) à plus de 60 km en février.
Objectif : Trois heures ! Pas simple mais pas insurmontable… Le semi de Paris début mars valide presque l’hypothèse. Les sorties longues, tranquille à 5 mn/km, sont rassurantes.
Le seul hic depuis quelques semaines c’est l’apparition d’une gêne à la cheville droite. Une prépa marathon ça laisse des traces (et partir se balader à la montagne n’a pas amélioré les choses … ) Par conséquent, la fin de prépa a été très allégée. Une dernière visite chez le kiné (merci GP !) me permet d’arriver sur la ligne de départ en confiance.

Pendant
Dimanche 7 avril, 8h05 et des poussières, sas rouge des 3 heures… être là en haut des Champs, c’est déjà une petite victoire. Évidemment ça cogite, je me dis juste que j’en ai de la chance de pouvoir être là . Maintenant il ne reste plus qu’à courir et à apprécier !
Départ en descente, évidemment trop facile, la cheville tient… Merci à nouveau GP ! Rapproché progressif du meneur d’allure des 3 heures. Il ne reste plus qu’à rester coller sans trop tirer dessus… 5,10, 15 les kilomètres s’enchaînent, facile… le bois de Vincennes se passe bien, passage au semi en 1h29… Un peu mieux que sur mon PR. Le negative split, ça va le faire !!!
Retour à Bastille vers le 25ème, les cuisses commencent à envoyer des messages pas hyper positifs. Tenir une allure qui me paraissait facile, devient beaucoup moins évident. Repli sur le Plan B, juste battre mon PR, une allure moins de 3h05 à partir du 25ème, ça doit tenir !
Et ça ne tient pas… au 30ème, explosion à la sortie du tunnel. A l’arrêt, le mur !!!! Pas d’hypo, au niveau cardio ça va, la cheville tient bien… mais les stabilisateurs de hanche ne suivent plus. Première fois que je le rencontre ce fameux mur. Que c’est frustrant. Ce sera définitivement Plan T.
Les 10 kilomètres suivants seront une longue alternance de marche, course. Pour ne pas finir lamentablement, les deux derniers kilomètres, je les ai vraiment courus … presque à l’allure prévue initialement. Le temps final est anecdotique.
Déception, frustration ? Certainement. Un peu trop ambitieux au départ? Le kilométrage global de la prépa était pourtant correct. Malgré tout, terminer un marathon, ça reste une vraie émotion. Avec du public et de la foule, c’est encore accentué.

Et maintenant ?
Côté positif, je l’ai enfin ma médaille du marathon de Paris, la prépa avec montée progressive du volume, je l’ai appréciée. La cheville a tenu. Le week-end à Paris en famille conclu par la visite du Musée d’Orsay, c’était bien sympa (ça manque quand même d’escalators là bas !)
Valider les trois heures ?!? Prochaine tentative à l’automne 2024 (La Rochelle) ? Au printemps 2025 (Rotterdam) ? … Y aller avec un peu plus d’humilité, le marathon ça se respecte, le départ sera certainement plus prudent.
Avant d’y aller, il va surtout falloir que je m’achète des cuisses ou au moins que je les prépare un peu mieux
physiowork.fr/renforcez-les-muscles-de-vos-hanches/

Stéphane

« Mon 1er Marathon / Paris 2024 » par Jonathan Cherel

Réveil à 5h30 pour réaliser mon premier marathon ! Objectif du jour : « prendre du plaisir et rester concentré ».
Je retrouve 2 amis avant le départ pour effectuer cette course emblématique ensemble. Lors de l’échauffement, j’ai la joie de tomber sur notre SAM qui semble être en pleine forme et prêt à en découdre. Avant notre départ, la musique se lance sur la plus belle avenue du monde. Je réalise la chance d’être ici et les premiers frissons montent. La stratégie du jour sera la régularité et la patience : 4 minutes 15 pour chaque km et courir avec le meneur d’allure pour passer sous la barre des 3h.Et pan ! Le départ est donné pour cette course qui s’annonce exigeante.

  • Le premier semi se déroule comme sur le papier. Passage en 1h29’24. Je reste concentré mais je profite également des 40 groupes de musique présents sur le parcours ainsi que des différents monuments historiques de la plus belle ville du monde.
  • 30ème km, le marathon commence vraiment maintenant. Je rattrape la flamme des 3h qui était partie 1 minute avant moi lors du départ. Une fois à sa hauteur, je décide de le dépasser pour rester sur mon allure. A priori si je termine ma course devant lui, l’objectif sera atteint! Les sensations sont bonnes mais il reste encore 50 minutes !
  • 40ème km, dernière montée en pavés. Le meneur d’allure me rattrape et me double. Un début de crampe se fait ressentir dans le mollet droit. Je réalise que si je ralentis et que je perds seulement 1 minute sur les 2 derniers kilomètres je serais hors objectif. Quelle course ingrate !

Je sais que cette dernière partie devra se jouer au mental. Je décide de me ressaisir pour rattraper le meneur d’allure et même de le dépasser de nouveau. Lors de la dernière descente, j’aperçois de nombreux participants à l’arrêt total et je découvre la signification du fameux « Mur du marathon ». Je regarde mon chrono et je sais que je n’ai pas le droit de faillir. Dernier virage à droite et je distingue l’arche d’arrivée. J’y suis ! 2h58’50. Yessss ! Quel soulagement ! Quelle explosion émotionnelle !

Une course incroyable qui restera gravée dans ma mémoire. Du dépassement de soi ainsi que du partage à la fois avec mes amis, mon club et les supporters sur place et à distance. Maintenant place au repos avant le prochain objectif : les 90 km du Montblanc qui s’annonce également riche en émotion.

Jonathan

« Mon 1er Marathon / Paris 2024 » par Valentin Le Sech

Objectif : Moins de 3h
Stratégie dé départ : Allure katofil jusqu’au 30ème (les quais) et après on voit.
Il est 8h, Paris s’éveille. La tension monte, il fait 14 degrés sur la ligne de départ. « Le premier départ est le bon » comme dirait Patrick Montel, quelques 54000 coureurs ont pour objectif de rallier l’avenue Foch après les 42km195. C’est ma première expérience sur la distance et nous arrivons en « confiance » avec les copains au vu de la bonne prépa. Nous avons la chance de se retrouver avec Sam au deuxième km pour essayer de courir ensemble mais rapidement (au 7ème) je décroche. Le rythme n’est pas régulier, trop de yoyo tue le yoyo. Au 15ème, j’ai déjà un début de crampe à l’ischio droit et je me dis que ça va être dur de tenir les 4’00min/km (katofil comme dirait le TRC). Malgré tout, ça avance et je suis plutôt régulier. J’ai réussi à contenir les crampes et à maintenir le rythme jusqu’aux quais (au 30ème). Je sais que ça monte et que ça descend pendant 6km donc j’accepte de perdre 10,15,20s dans cette partie afin de ne pas exploser. Au 37ème km, c’est le fameux mur qui arrive (au sens propre du terme), proche de Roland-Garros. C’est la marche des zombies, les gens crampes, vomissent, s’allongent… J’ai même cru voir notre Thomas Poirier mais ce n’était qu’un rêve, signe que je commençais à perdre en lucidité.En haut de la côte, un petit calcul rapide pour s’assurer que l’objectif va être atteint. Les quadris sont au bord des crampes mais mentalement ça tient. Je ne cherche pas à réaccélérer pendant les 5 derniers km car je souhaite finir lucide et sans s’être arrêté des 42kms. La fin approche, il y a du monde partout, le parcours est super et la dernière ligne droite arrive enfin. C’est le moment de savourer… Objectif atteint !!

Résultat final : 2h56’23
Sentiments à l’arrivée : joie, kiff, heureux, horrible, plus jamais, c’est quoi ce sport !!

Bravo aux coureurs de l’ECBT, une belle expérience 😁

Val

True racing