« Marathon de Paris : checked! » par Stéphane Volant

Le Marathon de Paris 2024 aurait pu être un nouveau rdv manqué. En novembre, lorsque je prends la décision de participer, c’est en effet la troisième fois que je m’y inscris et je ne l’ai toujours pas couru !
Première inscription en … 1995 : désistement, un peu jeune pour la distance. Deuxième tentative au printemps 2020 : sans commentaire. Avril 2024, à quelques jours du départ, le doute s’est installé, la fin de prépa n’a pas été sereine… Mais, oui à présent, je peux cocher la case. 🙂
 
 
Avant

Première à Paris mais troisième marathon avec l’ambition d’aller chercher les trois heures. Première prépa avec un minimum de sérieux et du kilomètre! Reprise véritable de la CàP en octobre… Les cross départementaux et régionaux suivent, complétés par une montée en volume tout au long de l’hiver. Enfin, de grosses semaines (tout est relatif) à plus de 60 km en février.
Objectif : Trois heures ! Pas simple mais pas insurmontable… Le semi de Paris début mars valide presque l’hypothèse. Les sorties longues, tranquille à 5 mn/km, sont rassurantes.
Le seul hic depuis quelques semaines c’est l’apparition d’une gêne à la cheville droite. Une prépa marathon ça laisse des traces (et partir se balader à la montagne n’a pas amélioré les choses … ) Par conséquent, la fin de prépa a été très allégée. Une dernière visite chez le kiné (merci GP !) me permet d’arriver sur la ligne de départ en confiance.

Pendant
Dimanche 7 avril, 8h05 et des poussières, sas rouge des 3 heures… être là en haut des Champs, c’est déjà une petite victoire. Évidemment ça cogite, je me dis juste que j’en ai de la chance de pouvoir être là . Maintenant il ne reste plus qu’à courir et à apprécier !
Départ en descente, évidemment trop facile, la cheville tient… Merci à nouveau GP ! Rapproché progressif du meneur d’allure des 3 heures. Il ne reste plus qu’à rester coller sans trop tirer dessus… 5,10, 15 les kilomètres s’enchaînent, facile… le bois de Vincennes se passe bien, passage au semi en 1h29… Un peu mieux que sur mon PR. Le negative split, ça va le faire !!!
Retour à Bastille vers le 25ème, les cuisses commencent à envoyer des messages pas hyper positifs. Tenir une allure qui me paraissait facile, devient beaucoup moins évident. Repli sur le Plan B, juste battre mon PR, une allure moins de 3h05 à partir du 25ème, ça doit tenir !
Et ça ne tient pas… au 30ème, explosion à la sortie du tunnel. A l’arrêt, le mur !!!! Pas d’hypo, au niveau cardio ça va, la cheville tient bien… mais les stabilisateurs de hanche ne suivent plus. Première fois que je le rencontre ce fameux mur. Que c’est frustrant. Ce sera définitivement Plan T.
Les 10 kilomètres suivants seront une longue alternance de marche, course. Pour ne pas finir lamentablement, les deux derniers kilomètres, je les ai vraiment courus … presque à l’allure prévue initialement. Le temps final est anecdotique.
Déception, frustration ? Certainement. Un peu trop ambitieux au départ? Le kilométrage global de la prépa était pourtant correct. Malgré tout, terminer un marathon, ça reste une vraie émotion. Avec du public et de la foule, c’est encore accentué.

Et maintenant ?
Côté positif, je l’ai enfin ma médaille du marathon de Paris, la prépa avec montée progressive du volume, je l’ai appréciée. La cheville a tenu. Le week-end à Paris en famille conclu par la visite du Musée d’Orsay, c’était bien sympa (ça manque quand même d’escalators là bas !)
Valider les trois heures ?!? Prochaine tentative à l’automne 2024 (La Rochelle) ? Au printemps 2025 (Rotterdam) ? … Y aller avec un peu plus d’humilité, le marathon ça se respecte, le départ sera certainement plus prudent.
Avant d’y aller, il va surtout falloir que je m’achète des cuisses ou au moins que je les prépare un peu mieux
physiowork.fr/renforcez-les-muscles-de-vos-hanches/

Stéphane

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