- Le premier semi se déroule comme sur le papier. Passage en 1h29’24. Je reste concentré mais je profite également des 40 groupes de musique présents sur le parcours ainsi que des différents monuments historiques de la plus belle ville du monde.
- 30ème km, le marathon commence vraiment maintenant. Je rattrape la flamme des 3h qui était partie 1 minute avant moi lors du départ. Une fois à sa hauteur, je décide de le dépasser pour rester sur mon allure. A priori si je termine ma course devant lui, l’objectif sera atteint! Les sensations sont bonnes mais il reste encore 50 minutes !
- 40ème km, dernière montée en pavés. Le meneur d’allure me rattrape et me double. Un début de crampe se fait ressentir dans le mollet droit. Je réalise que si je ralentis et que je perds seulement 1 minute sur les 2 derniers kilomètres je serais hors objectif. Quelle course ingrate !
Je sais que cette dernière partie devra se jouer au mental. Je décide de me ressaisir pour rattraper le meneur d’allure et même de le dépasser de nouveau. Lors de la dernière descente, j’aperçois de nombreux participants à l’arrêt total et je découvre la signification du fameux « Mur du marathon ». Je regarde mon chrono et je sais que je n’ai pas le droit de faillir. Dernier virage à droite et je distingue l’arche d’arrivée. J’y suis ! 2h58’50. Yessss ! Quel soulagement ! Quelle explosion émotionnelle !
Une course incroyable qui restera gravée dans ma mémoire. Du dépassement de soi ainsi que du partage à la fois avec mes amis, mon club et les supporters sur place et à distance. Maintenant place au repos avant le prochain objectif : les 90 km du Montblanc qui s’annonce également riche en émotion.
Jonathan
On se rappelle de ses premières fois … son premier marathon en fait parti pour la vie !
Bravo